Edito du Président du SML

Le SML aujourd’hui seul syndicat à tenir tête à la technostructure !




Auditionné par la mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la Sécurité sociale de l’Assemblée nationale, le directeur général de l’ARS Nouvelle-Aquitaine, a défendu les ARS, tout en reconnaissant les imperfections du système. À la critique souvent faite de bureaucratie, le DG la justifie en expliquant qu’elle permet de garantir l’équité. Par ailleurs, a-t-il dit, « nous avons en tant qu’ARS très peu de moyens pour répondre à des problématiques de mise en place d’une offre de médecine générale de premier recours », « un des rares et seuls domaines où il n’existe pas de service public », et reposant « sur une offre libérale ».

En creux, les ARS regrettent que la médecine de ville soit libérale. Le SML comprend que la bureaucratie des ARS aurait pour finalité de faire reculer le libéral parce que ce serait plus juste.

De tels raisonnements témoignent de la stratégie d’étatisation de la médecine de ville déployée par les gouvernements successifs depuis le passage de Roselyne Bachelot au ministère de la Santé.

Le SML est aujourd’hui le seul syndicat à tenir tête à la technostructure face à cette entreprise de destruction de la médecine libérale. Nous sommes les seuls à avoir dénoncé les dérives des ARS et à résister à la bureaucratie dont les CPTS sont les otages.

Du 31 mars au 7 avril, la profession est appelée à désigner ses représentants dans les URPS. En votant pour le SML, vous vous donnerez les moyens de faire barrage à l’étatisation de la médecine de ville dans votre région.

Dr Philippe Vermesch,
Président du SML


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