Communiqués de presse du SML

Mobilisation du 14 octobre : le SML apporte son total soutien aux internes




Malakoff, le 7 octobre 2022 | Pour résoudre le problème des déserts médicaux, le Gouvernement veut ajouter une quatrième année aux études de médecine générale. Cette année supplémentaire d’internat devra être effectuée « en priorité » dans les zones sous-denses. De plus, le PLFSS pour 2023 contient un dispositif qui ouvre la voie à un conventionnement sélectif.

On ne résoudra pas la question des déserts médicaux par la contrainte ni en faisant porter sur les épaules de la jeunesse le poids de 25 ans d’erreurs commises par les gouvernements successifs au nom de la maîtrise comptable des dépenses. 

Le conventionnement sélectif est la pire des solutions et elle va aggraver la crise des vocations. 

D’autre part, envoyer des internes seuls dans les zones-sous denses serait totalement irresponsable, vis-à-vis de la population. Le manque de maîtres de stages est un véritable obstacle.

Pourtant le SML réclame de longue date le développement des stages en cabinet de médecine libérale et dans les cliniques.

Les mesures contenues dans le PLFSS 2023 doivent être retirées et le SML apporte son total soutien à la mobilisation des internes le 14 octobre.

Le SML rappelle que des solutions alternatives existent et appelle le gouvernement à s’en emparer.

Les propositions du SML pour remédier à la désertification médicale :

  • Zéro cotisation sociale (hors cotisations CARMF) pendant 10 ans pour les médecins libéraux qui exercent ou s’installent dans les zones sous-denses 
  • Création d’un secteur conventionnel d’incitation accessible avec un espace de liberté tarifaire permanent après 3 ans d’activité libérale en zone sous-dense
  • Aide à l’activité libérale multisite en zone sous-dense
  • Soutenir le médecin-volant
  • Développer les cabinets mobiles et bus médicalisés animés par les médecins libéraux pour aller vers les populations les plus isolées.
  • Favoriser le regroupement de cabinets peu éloignés les uns des autres afin d’offrir un plateau technique moderne accessible avec du personnel aidant.
  • Suppression de toutes les cotisations sociales des médecins retraités actifs
  • Création du statut du médecin retraité remplaçant qui permettrait de maintenir une activité à temps très partiel, capable de soulager les médecins en zone déficitaire et de sécuriser l’installation des jeunes remplaçants.

Rassurer sécuriser et faciliter l’installation

  • Simplifier le parcours d’installation avec un contrat unique dans les zones sous-dotées

Sécuriser les conditions de l’installation des jeunes médecins avec la création d’un contrat modifié de solidarité de succession active que le médecin pourrait déclencher à un an de sa retraite, en s’engageant à remplacer le jeune médecin pendant encore 2 ans.

Contact presse : 06 72 82 42 18 


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