Les articles du SML

Manifestation du 14 février




Devant l’implacable rouleau compresseur constitué par les lois successives qui entendent détruire nos libertés fondamentales, le SML entre en résistance et rend hommage à nos ainés qui ont créé la sécurité sociale avec le paritarisme, Le système de santé qui a été construit après 1945 a atteint son apogée en l’an 2000, puis a été progressivement détruit par des lois de santé successives. Certains de nos gouvernants poursuivent maintenant le fantasme dangereux d’une médecine sans médecin, d’un système de santé où n’importe quel professionnel paramédical pourrait se voir attribuer par la loi des compétences qui en réalité demandent 9 à 15 ans d’études.

Ces compétences aussi bien théoriques que pratiques ne s’acquièrent pas par la loi, mais par un travail rigoureux, acharné, de longue haleine. La braderie de ces compétences, par l’intermédiaire d’une loi, nous nous y opposons, nous nous y opposons pour le bien des patients, nous nous y opposons pour le bien des aidants, nous nous y opposons pour le bien des malades ou futurs malades que nous sommes tous.


En somme, si malgré tous les médecins, les sachants, ici réunis, cette loi scélérate de Rist-Bergé, où toute autre loi à venir tentait de mettre à genoux la médecine libérale, le Syndicat des médecins Libéraux restera debout, et apportera assistance et expertise à ceux de nos confrères et consœurs qui souhaiteront alors, à n’en pas douté ils seront nombreux, dévisser leur plaque, aller exercer à l’étranger ou changer de métier. Nous défendrons également les médecins qui souhaiteront entrer en secteur 3, ce secteur où l’assuré par la caisse ne l’ai plus ! par ailleurs, bien que le Syndicat des médecins libéraux ait la particularité d’être conventionniste, il a aussi la particularité de savoir dire NON, et je puis vous annoncer que la nouvelle équipe élue à la gouvernance du SML est parfaitement apte à résister à toute forme de pression !


Nous refusons de signer un ramassis de contraintes hallucinantes dès lors qu’elles concernent des gens qui travaillent déjà entre 55 et 70 heures par semaine. Ne croyez pas pour autant que l’esprit libre du SML serait contre toute forme de coordination, bien au contraire !


La coordination doit être impulsée par le médecin, dirigée par le médecin, suivie par le médecin Par ailleurs, nous lutterons contre la financiarisation qui menace de déposséder les médecins de leurs derniers espaces de liberté, nous porterons la contradiction contre ceux qui considère la médecine comme couteuse alors qu’elle rapporte sur le plan économique, social et sociétal !


Nous porterons la contradiction contre ceux qui prétendent avoir payé nos études alors que notre travail a payé les hôpitaux, et sous le fallacieux prétexte du cout de nos études prétendraient invalider notre liberté d’installation, ou de réinstallation !


Médecins levez-vous !


Ce n’est pas nous qui devons à la nation. C’est la nation qui nous est redevable.


Retourner en haut