La retraite du Médecin libéral: les changements permanents nécessitent une actualisation. Le Pôle Retraite Prévoyance du SML vous informe.
19 janvier 2017
Le Pôle Retraite Prévoyance du SML souhaite rendre hommage au Docteur Yves Léopold, décédé le 16 janvier 2017, médecin généraliste à Avignon, Administrateur et ancien Vice-Président de la CARMF.
Nous avons tous connu son humanité, sa gentillesse, sa disponibilité, et ses compétences.
Nous présentons à sa famille et ses proches, au Conseil d’Administration et au personnel de la CARMF l’expression de nos plus profondes condoléances.
9-12-2016
A partir du 1er janvier 2017, les règles concernant le départ en retraite pour le régime complémentaire (RC) et le PCV (ex ASV) changent.
Les décrets d'application sont parus au Journal Officiel le 30/11/2016.
voir le tableau ci-dessous:
Présentation du Pôle Retraite Prévoyance au congrès 2016 du SML de Marseille.
vous attend au congrès 2016 du SML à Marseille. (22-24 septembre)
Nous vous présenterons :
Les membres du PRP seront à votre disposition pour répondre à vos questions (demandez à l'accueil du congrès)
Réalisme, Indépendance et Unité pour vous défendre au mieux.
1. Une réforme du régime PCV (Exemple : Avantage Social Vieillesse (ASV)) sur la même ligne que celle du Régime Complémentaire
2. Un équilibre des efforts entre les médecins cotisants actifs, les retraités, les allocataires et les conjoints survivants dans le respect de chacun.
3. Une dynamique patrimoniale adaptée aux objectifs personnels et aux besoins des médecins.
1 mars 2016
A compter du 1er janvier 2017, la retraite des assurés ayant cotisé à plusieurs régimes alignés va être calculée sur la moyenne des 25 meilleures années de salaire tous régimes confondus et non plus en proportion de la durée d’affiliation à chacun des régimes.
Si ce nouveau mode de calcul peut paraître avantageux, il va pénaliser durement certains poly-pensionnés avertit Frédéric Barrel, Directeur Technique du cabinet NEOVIA Retraite.
Pour voir l’interview complète : http://www.toutsurlaretraite.com/retraite-la-perte-pour-les-poly-pensionnes-pourra-grimper-a-plus-de-800-euros-par-mois.html
Lien Twitter: https://lc.cx/4dwH
Auteur : Jean-Philippe DUBOSC, Tout sur la Retraite et Frédéric BARRE
INTERVIEW – Le conseil d'administration de la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) a décidé d'abaisser, à partir du 1er janvier 2017, l'âge de départ de son régime complémentaire de 65 à 62 ans. Le président de la caisse, le Dr Thierry Lardenois, explique les raisons de cette réforme et pourquoi elle devrait, cette fois-ci, aboutir.
Toutsurmesfinances.com : Pourquoi vouloir réformer le régime complémentaire de la CARMF ?
Dr Thierry Lardenois, président de la CARMF : Tout simplement parce que nous n'avons pas le choix. Comme d'autres professions, les médecins libéraux sont confrontés aux départs massifs à la retraite des baby-boomers. Cela fait longtemps que l'on se prépare à ce « papy-boom » qui va se traduire à la fois par une baisse du volume des cotisations et une hausse du volume des prestations.
C'est même pour faire face à ce déséquilibre démographique que nous avons mis en place à la CARMF, il y a 20 ans, une surcotisation qui nous a permis d'engranger 6 milliards d'euros de capitalisation. Grâce à cela, nous allons pouvoir soutenir le déficit technique attendu durant quelques années. Sans cette réserve financière, notre régime complémentaire aurait pu connaître la faillite. Cependant, une micro-adaptation finale pour équilibrer le régime de façon définitive sera nécessaire.
En quoi consiste cette réforme ?
Comme il n'était pas question d'augmenter fortement les cotisations, ni de baisser le montant des pensions complémentaires, le seul levier possible était l'âge de départ. Nous aurions pu le repousser de 65 à 67 ans. Mais je crois que plus on recule l'âge de départ et plus on crée du désespoir. Or, l'espoir est important. Comme on ne peut pas forcer les gens à travailler plus longtemps, nous avons décidé de voir les choses autrement.
Au lieu de fixer un plafond, nous allons mettre en place un plancher. Concrètement, les médecins pourront partir à 62 ans comme pour le régime de base mais ils subiront alors une décote de 5% par année manquante jusqu'à 65 ans. En revanche, s'ils veulent cotiser jusqu'à 70 ans, ils bénéficieront d'une surcote de 3% par année supplémentaire, ce qui n'existe pas aujourd'hui.
Et si les médecins décident de partir tous à 62 ans ?
S'ils partaient tous en même temps à 62 ans, cela pourrait poser un problème de soutenabilité financière pour le régime complémentaire en dépit de la décote. Mais il y a peu de risques que cela arrive. Peu d'affiliés disposent à 62 ans de tous leurs trimestres au régime de base du fait de la longueur des études de médecine. D'une manière générale, compte tenu de l'allongement de l'espérance de vie, il est inévitable que les actifs travaillent plus longtemps.
Votre réforme n'est-elle pas un peu hypocrite ?
Non, car nous ne mentons pas à nos affiliés. Bien sûr que j'aimerais que tout le monde parte à la retraite sans minoration à 62 ans. Mais ce n'est financièrement pas possible. Ceci dit, notre réforme donne le choix entre partir plus tôt avec une décote ou partir plus tard sans décote, voire avec une surcote. C'est ce que j'appelle le « temps choisi ». Il ne faut pas désespérer les jeunes médecins qui sont de plus en plus tentés par une carrière à l'hôpital qu'ils estiment plus sécurisée.
En réalité, ils se trompent. La protection sociale des praticiens hospitaliers est loin d'être optimale. Je rappelle qu'à la CARMF, nous versons des indemnités journalières après 90 jours d'arrêt de travail sans limite de durée et des rentes aux orphelins. Le capital décès octroyé au conjoint survivant est forfaitaire et s'élève à 40.000 euros quel que soit le niveau de ressources !
La première version de la réforme a été rejetée par les syndicats et pas la seconde. Pour quelle raison ?
La seule différence entre les deux versions est que la première prévoyait une décote de 15% à 62 ans et la seconde de 13% afin que le médecin soit assuré de ne pas être pénalisé s'il part à 65 ans. C'est peut-être l'écart de 2 points qui a convaincu les syndicats, et les prochaines négociations conventionnelles qui ont motivé l'accélération du traitement de ce sujet.
Pensez-vous que votre tutelle va donner, cette fois-ci, son aval à la réforme ?
La première version n'a pas été adoubée par la direction de la Sécurité sociale au motif que le projet n'avait pas l'appui des syndicats de médecins. Ce critère étant rempli aujourd'hui, je ne vois pas pourquoi la DSS ne donnerait pas son feu vert à la réforme du régime complémentaire de la CARMF. Je suis confiant.
Propos recueillis par Jean-Philippe Dubosc
Samedi 30 janvier 2016, au Conseil d’Administration de la CARMF, les administrateurs élus ont adopté à l’unanimité la réforme de l’âge de départ à la retraite dans le régime complémentaire à partir de 62 ans dite : « en temps choisi ».
S’ils choisissent de continuer leur activité après 62 ans, les médecins bénéficieront, en plus des points acquis par leurs cotisations, de 5 % supplémentaires de retraite par an (1,25 % par trimestre) jusqu'à 65 ans et de 3 % supplémentaires par an (0,75 % par trimestre) de 65 à 70 ans.
Le niveau de la retraite sera légèrement supérieur au niveau actuel avant 65 ans, et égal à 65 ans. Après 65 ans, la majoration annuelle de 3 %, qui n’existait pas auparavant, récompensera ceux qui travaillent plus longtemps.
Cette réforme, qui reçoit le soutien de la majorité des syndicats : FMF, LE BLOC, MG France et SML, recueille donc l’adhésion massive de la profession et entrera en vigueur, sous réserve de l’agrément de la Tutelle, au 1er janvier 2017.
Le Conseil d’Administration tient à saluer ici l’esprit d’ouverture et de responsabilité de tous ceux qui ont permis l’obtention de ce consensus.
Mis en ligne le 5.10.2015
Vous pouvez poster une ou des questions au PRP:
Il vous sera répondu avec le maximum de précision.
09/08/2015
Le PRP (Pôle Retraite Prévoyance du SML) vous donne rendez-vous au congrès du SML à Marseille à l'Hotel Pullman Palm Beach, le jeudi 24 septembre 2015 à 14h30 pour sa présentation.
Avis aux congressistes: sur place nous répondrons à vos questions personnelles: voir les affiches pour les rendez-vous dans les salons du congrès.
12 septembre 2015
Alors que les médecins s'étaient exprimés par un vote démocratique sans équivoque pour les candidats soutenant le Conseil d’Administration de la C.A.R.M.F. présidé par le Docteur Gérard Maudrux, un décret est venu modifier cet été les règles de gouvernance des caisses de retraite des professions libérales. Cette mesure discriminatoire signait, en théorie, l'impossibilité pour le Président Maudrux de se représenter.
Or deux éléments ont contrecarré ce projet :
Se déclarant lui-même dans la presse en juin “condamné et jugé sans avoir été entendu” par les pouvoirs publics, il a été écouté par ses pairs qui ont rendu leur verdict: OUI pour la poursuite de l'action du Président Maudrux à la tête de la Caisse Autonome de Retraite des Médecins Libéraux.
Le Syndicat des Médecins Libéraux se félicite de ce résultat et continuera à soutenir le Président Maudrux et son C.A.
Le Syndicat des Médecins Libéraux rappelle qu’il est favorable à :
Lors du vote du 12 octobre pour les élections aux U.R.P.S. comme à la C.A.R.M.F., restons combatif et continuons à représenter utilement les confrères. Votons pour la liste du SML qui combat la loi de santé et construit sans compromis ni démagogie, le futur de votre quotidien.
ODERINT DUM METUANT (Domitien)
C’est ce que peut dire le Docteur Gérard MAUDRUX, Président de la C.A.R.M.F…
Ainsi donc “ils ont osé ! “ Le funeste décret est paru, entrainant de facto, l’éviction de la Présidence de la C.A.R.M.F. de celui, qui incarne cette institution depuis 18 années avec sérieux et justice tant dans les décisions inhérentes aux confrères cotisants, retraités, malades ou invalides.
Gérard MAUDRUX souhaitait, si le Conseil d’Administration de la C.A.R.M.F. l’acceptait, gérer dans les 18 prochains mois la nouvelle et indispensable réforme du régime P.C.V.
(Prestation Complémentaire Vieillesse) (Ex A.S.V. (Avantage Social Vieillesse), puis céder la place sans aller au terme d’un mandat de six années.
La tutelle étatique n’en n’a pas décidé ainsi, avec l’appui pervers de deux syndicats, elle a“organisé“ la sortie“ de Gérard MAUDRUX de la Présidence de la C.A.R.M.F. Le Syndicat des Médecins Libéraux (S.M.L.) par son Pôle Retraite Prévoyance (P.R.P.) dénonce cette“lettre de cachet“ et réaffirme son entier soutien au Conseil d’Administration de notre Caisse de Retraite.
L’avenir ?
L’avenir c’est le 12 Octobre (Elections aux URPS): La Tutelle étatique ne vise que l’appropriation du
“gâteau“ que constituent les réserves de notre Régime Complémentaire. Les syndicats responsables et complices de l’éviction de Gérard MAUDRUX de la Présidence doivent être sanctionnés.
Conclusion : Exprimez vous aux élections U.R.P.S.
Informations générales sur les délégués CARMF
Le rôle des Délégués CARMF qui seront élus sont :
Par Manuel Gomez : La Cour des comptes vient de lancer un signal d’alarme concernant les retraites complémentaires qui sont dans une situation préoccupante...
Le Pôle Retraite Prévoyance (PRP) du SML réclame depuis des années une réductions ou mieux une suppression des cotisations sociales sans attribution de droits correspondants.
Certains élus nationaux commencent à comprendre ce problème. Au Sénat, le Plfss continue d'être discuté, avec un article sur le retraité actif, mais attention c'est l'Assemblée Nationale qui aura le dernier mot !
"Un amendement de la majorité (devenu article additionnel après l’article 12 quinquies) vient exonérer partiellement de cotisations vieillesse les médecins retraités exerçant en zone sous-dense démographiquement afin de rendre plus attractif le dispositif de cumul emploi retraite.L’objet de cet article est de répondre en partie au défi de la pénurie médicale en favorisant la reprise d’activité de médecins retraités. "Beaucoup de médecins sont freinés par le paiement de cotisations n’ouvrant pas droit à prestations. Ce dispositif de cumul emploi retraite "commence à porter ses fruits" mais "le gisement reste considérable", soulignent les auteurs de l’amendement. "Il y aurait ainsi 10 578 médecins retraités, âgés de 65 à 70 ans, sans activité, qui pourraient participer à l’offre de soins", calculent ces sénateurs."
Pour le PRP, c'est un début d'une prise de conscience du blocage, pour lequel notre revendication va bien au delà des seuls Médecins Retraités Actifs (MRA) des régions dites "sous dotées". En effet la baisse démographique médicale des 10 prochaines années, nécessite sur le plan sanitaire, sur l'ensemble du territoire une meilleure intelligence du problème.
L’arrêté du 7 octobre 2014, publié au Journal Officiel du 24 octobre 2014, a approuvé des modifications statutaires de la CARMF qui lui permettront de verser les retraites mensuellement à partir 1er janvier 2015.
Un traitement différent pour les retraités actuels et futurs
Le SML a tenu son congrès national du 18 au 20 septembre 2014 à Marseille.
Le Pôle Retraite Prévoyance (PRP) du SML a présenté aux congressistes un atelier: "la Retraite, Vous et le SML".
Heureux de l'intérêt des participants, riche des échanges lors de cette présentation, le SML a décidé de présenter en Régions son expertise sur les questions de Retraite et de Prévoyance. Notre partenariat avec GPM et NEOVIA-Retraite enrichira nos exposés.
A l’attention des confrères nés avant 1954 et ayant les trimestres requis qui permettent d’avoir une retraite pleine dans un ou plusieurs régimes salariés. Vous pouvez en faire la demande dès maintenant.
En effet, jusqu’au 31 décembre 2014, il est possible de percevoir une partie de ses retraites et de poursuivre une activité professionnelle relevant d’un autre régime, sans modifier son statut, ni limiter ses revenus, et sans incidence sur les montants des futures retraites CARMF.
Au 1er janvier 2015 ce ne sera plus le cas. Demander à ne percevoir que ses retraites salariées ne sera plus envisageable. Un médecin qui ne prendrait que ses retraites salariées, cotiserait à perte pour toutes ses retraites de la CARMF puisque ses droits seraient désormais gelés.
Il est plus qu’urgent d’étudier l’intérêt de demander à percevoir une partie de ses retraites et y compris éventuellement avec un abattement définitif avant la fin de l’année 2014.
Dans cet esprit de "sauvegarder des droits" dans un environnement de plus en plus complexe le SML et son Pôle Retraite Prévoyance ont établi un partenariat avec la société NEOVIA Retraite pour répondre aux interrogations et études des dossiers des médecins concernés et désireux de bénéficier des dispositions jusqu’à la fin de l’année 2014.
L'allongement de la durée de cotisation s'applique à tous les actifs qu'ils soient salariés, fonctionnaires, indépendants ou professions libérales. La loi du 20 janvier 2014 ne modifie pas, en revanche, les bornes d'âges. Depuis la loi Woerth de 2010, l'âge légal de départ à la retraite, à partir duquel les actifs sont autorisés à partir, est progressivement porté de 60 à 62 ans d'ici 2017. L'âge de retraite à taux plein, à partir duquel la décote est automatiquement supprimée, passe de 65 à 67 ans d'ici 2017.
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06/11/2013 - REFORME DES RETRAITES : le Sénat a dit non ! Que va faire l’Assemblée ?
A quelques jours de l’examen du projet de loi sur les retraites en deuxième lecture par l’Assemblée Nationale, le SML, face aux conséquences qu’induisent cette réforme fait valoir que : l’État est légitime d’organiser la solidarité nationale, le régime de base des retraites est un des lieux où cette solidarité nationale s’exprime. Cette action doit se faire dans le respect de la Constitution française, et donc doit veiller à assurer l’égalité entre citoyens.
23/10/2013 - L’Etat n’a pas à gérer la caisse de retraites des libéraux
Le SML s’oppose avec force à l’article 32 du projet de loi sur les retraites qui prévoit la nomination par l’État du directeur de la caisse nationale. Cette étatisation rampante, ne propose rien pour répondre à l'aggravation du poids de la compensation démographique entre régimes et va contribuer à dégrader la gestion de la caisse.
13/09/2013 - Retraite des Médecins libéraux Pour le SML : une réforme injuste et méprisante !
Les récentes mesures contenues dans le projet de réforme des retraites visant la CNAVPL et donc par ricochet la caisse autonome de retraite des médecins libéraux (CARMF) sont inacceptables en l’état et en l’absence de concertation.
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