Le SML soutient les médecins homéopathes injustement méprisés

22 Juin 2018: Le SML soutient les médecins homéopathes injustement méprisés

Le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) déclare, n’avoir aucune compétence en matière scientifique. C’est la raison pour laquelle il attend les avis de l’Académie de médecine et de la Haute Autorité de santé sur l’homéopathie avant d’en tirer les conclusions. Pour autant, l’Ordre est favorable à la disparition de l’expression « médecin homéopathe » sur les plaques, remplacée le cas échéant par « homéopathie » sous « Médecin généraliste ». « Médecin homéopathe, ça n’existe pas », prétend l’Ordre. Ce dernier souhaite ne voir mentionnées sur les plaques que les spécialités reconnues et appelle les universités à faire le tri dans les diplômes délivrés ; il tirera « toutes les conséquences » à l’issue de la réévaluation des médecines alternatives.

Le Syndicat national des médecins homéopathes français (SNMHF) rappelle que les médecins homéopathes ont répondu aux critères de l’Ordre pour exercer la médecine générale et qu’ils l’exercent dans le respect des règles du Code de déontologie médicale. « Le SNMHF considère que l’homéopathie enrichit la pratique médicale et qu’elle apporte une réponse efficace à la plupart des pathologies rencontrées en cabinet, en alternative ou en complémentarité des autres traitements médicaux auxquels elle ne s’oppose pas ». Contrairement aux idées reçues, de nombreuses études montrent qu’elle a un effet supérieur au placebo. Il fut un temps où l’Ordre souhaitait qu’un enseignement hospitalo-universitaire, structuré et reconnu, soit proposé, fait valoir le syndicat.

Le SML dénonce une instruction à charge dans ce débat et demande aux Pouvoirs publics d’écouter les homéopathes qui ont des études à produire dont certaines ont une portée internationale.


  

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