Entre les « vaccinodromes » et les cabinets médicaux, des « petits centres de vaccination » en attendant le vaccin AstraZeneca

Lors de son audition devant les commissions des Affaires sociales de l’Assemblée nationale et du Sénat, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a expliqué avoir fait le choix de mettre en place des « petits centres de vaccination » de proximité plutôt que des « grands vaccinodromes » qui auraient contraint la population âgée à se déplacer loin de leur domicile. Une centaine de ces centres de vaccination ont été mis en place la semaine dernière, 300 devraient être ouverts la semaine prochaine (semaine du 18 janvier) et 600 dans deux semaines. Il y aura donc entre 5 et 7 centres par département. Un trop grand nombre de centres aurait fait courir le risque de rupture d’alimentation pour certains d’entre eux, estime le ministre de la Santé. Ces centres sont alimentés en doses par 100 établissements « pivots », supports de groupement hospitalier de territoire. Une carte de leur implantation est consultable en ligne.

Le 18 janvier prochain, ces centres seront ouverts à la population âgée de plus de 75 ans vivant à domicile, soit 5 millions de personnes, et aux 800 000 patients chroniques de tout âge sur prescription. Toutes ne seront pas vaccinées en même temps, puisqu’un million de doses sont actuellement disponibles et que d’autres vont arriver au rythme de 500 000 jusqu’à la fin janvier, puis au rythme de 1 million par semaine à partir de mars.

L’arrivée du vaccin AstraZeneca permettra d’alimenter les médecins en lien avec les infirmiers libéraux et les pharmaciens au plus proche de leurs patients. Mais, déjà, le vaccin Moderna pourrait le permettre si les autorités l’autorisent comme le souhaite le SML.