Vaccin AstraZeneca : Le SML reste opposé à la primo-vaccination par les pharmaciens

20 Février 2021: Vaccin AstraZeneca : Le SML reste opposé à la primo-vaccination par les pharmaciens

Dans des messages adressés aux pharmaciens et médecins de ville, la DGS expliquait qu’à compter du 25 février le vaccin AstraZeneca pourrait être utilisé en ville pour les personnes de 50 à 64 ans atteintes de comorbidités. Une première livraison de doses était attendue le mercredi 17 février. Elles devaient être mises à la disposition des médecins de ville par les pharmaciens. Les médecins avaient jusqu’à mercredi pour s’enregistrer auprès de leur pharmacien référent, lequel devait ensuite passer commande auprès d’un grossiste répartiteur pour être livré le 24 février prochain. Si, – selon une enquête de Doctolib –, 90 % des médecins souhaitaient vacciner dans leur cabinet, les délais très brefs pour s’enregistrer à l’officine n’ont pas permis à la majorité d’entre eux de le faire. Du coup, les pharmaciens ont souhaité combler ce vide en demandant au ministère de la Santé qu’il publie un décret leur permettant de réaliser les primo-injections.


Le SML est totalement opposé à cette idée. Rappelons que le conseil d’orientation préconise d’élargir très largement l’accès à la vaccination aux personnes à risque. Comme le nombre de doses est limité, les médecins, qui connaissent bien les antécédents de leurs patients, sont les mieux à même de proposer aux personnes prioritaires cette primo-injection et, surtout, ils sont en capacité de réagir médicalement en cas d’incident.


Le SML estime que la primo-vaccination par anti-Covid et la prescription des vaccins par les pharmaciens ne sont ni raisonnables ni souhaitables.


   

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