Les ophtalmologues plaident pour ouvrir des cabinets secondaires en zones sous dotées

Le syndicat national des ophtalmologistes français (SNOF) préconise d’aider les jeunes ophtalmologistes à s’installer dans les zones sous dotées et à ouvrir un cabinet secondaire. Alors qu’environ 13 millions de personnes vivent dans une zone sous dotée dans cette spécialité, on enregistre seulement 7 % d’installations spontanées. Des conditions plus attractives devraient inciter les jeunes à s’installer, et les aides devraient leur permettre de disposer de cabinets secondaires bien équipés, avec suffisamment de collaborateurs, dont notamment un orthoptiste et un assistant médical. Plusieurs types d’aide sont envisageables dont le Contrat collectif pour les soins visuels. Il faudrait, selon le SNOF, 500 ophtalmologues libéraux en permanence dans les zones concernées. Les territoires où la densité d’ophtalmologistes est inférieure à 5 pour 100 000 habitants pourraient constituer une cible d’intervention prioritaire. Le SML soutient la démarche du SNOF : le Gouvernement doit investir dans la médecine libérale de proximité, généraliste et spécialisée.