Communiqués de presse du SML

Constatant un insupportable contournement du paritarisme et une ingérence de l’état et de la représentation nationale dans le pacte conventionnel, le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) a décidé de suspendre sa participation aux commissions paritaires locales, régionales et nationales jusqu’au retour d’un dialogue paritaire, équilibré et respectueux entre l’assurance maladie et les médecins libéraux.

Un nouveau mandat placé sous le signe de la défense de l’exercice libéral.

Le PLFSS 2026 marque une rupture historique : il sonne le glas de la médecine libérale en France. 

Après les agressions des infirmières de Tomblaine et de Varsberg, celle d’un médecin de SOS Médecins à Tourcoing a conduit à la fermeture de trois antennes dans le Nord pendant plusieurs jours. Ce nouvel acte de violence, aussi brutal qu’inacceptable, n’est pas un cas isolé. Il s’ajoute à une série d’agressions qui se multiplient partout en France : 23 725 soignants ont été agressés en 2024, un chiffre vertigineux qui témoigne de l’ampleur d’une crise désormais hors de contrôle. Pour le Collectif du 12 mars, cette nouvelle attaque marque un tournant : la violence envers les professionnels de santé n’est plus une dérive ponctuelle, mais le signe d’un malaise profond, devenu structurel. 

Le Directeur de la Caisse National d'Assurance Maladie reconnait dans un courrier qui vient de nous être adressé que : "les fraudes aux indemnités journalières ont fortement progressé ces dernières années essentiellement en rapport avec la multiplication de faux documents et d’usurpation d’identité des prescripteurs".

Agression d’une infirmière libérale en Meurthe-et-Moselle : les soignants libéraux unis exigent une justice protectrice et dissuasive.

Afin d’exprimer leur profond mécontentement suite au report des revalorisations promises, le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) appelle l’ensemble des médecins libéraux à retourner leur plaque professionnelle.

Le SML a pris acte de la décision de la caisse de stopper toutes augmentations des tarifs des médecins libéraux au 1er juillet suite à l’intervention du comité d’alerte. Cependant, aucune concertation préalable n’est intervenue sur ce sujet entre la Cnam et les syndicats représentatifs qui ont été mis devant le fait accompli. La Caisse fait stagner les tarifs des spécialités pourtant identifiées comme les plus en souffrance que sont la pédiatrie, la gynécologie, la psychiatrie et l’endocrinologie. Les revalorisations viendraient au 1er janvier 2026 : Il faut croire que la santé mentale et la santé materno-infantile ne seraient pas si prioritaires !

Le SML est très en colère du gel des honoraires lié à l’alerte.

Le SML ne participera pas à la « grand-messe » sur la présentation des comptes de la sécurité sociale.

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