Le SML dénonce avec force la marginalisation des médecins libéraux dans le Conseil national de la certification, et s’insurge contre les pratiques de la Direction générale de l’offre de soins, qui malgré plusieurs réunions de concertation au ministère de la Santé, n’a tenu compte d’aucune des demandes et remarques faites par les syndicats médicaux, dont le SML.
Pour le SML, la publication de ce décret qui entérine une marginalisation des syndicats médicaux est un très mauvais signal qui augure mal du deuxième quinquennat d’Emmanuel Macron. Les médecins libéraux sont en désaccord avec l’ajout des formalités d'accréditation alors qu’ils ont déjà des difficultés à dégager du temps médical supplémentaire pour accueillir les demandes de soins non programmés et les nouveaux patients.
Comme l’a déclaré récemment, un confrère hospitalier dans les colonnes du Quotidien du médecin à propos de la certification hospitalière, le SML considère qu’ « à l’heure où la maison brûle », on demande aux médecins libéraux « si la vaisselle est faite » mais sans les laisser rentrer dans la cuisine. C’est pourquoi, le SML a décidé de lancer un mouvement de boycott de la certification périodique. Les médecins libéraux ont autre chose à faire.