Le SML plaide depuis de nombreuses années pour faire rentrer la santé dans l'ère de la prévention, c’est donc une excellente nouvelle.
La prévention doit être placée au cœur de la prise en charge des patients à chaque étape des parcours afin de prolonger l’espérance de vie en bonne santé et l’autonomie des patients âgés. Les investissements sur la prévention constituent un levier d’économie sur les dépenses de soins évitables.
Nombre de pathologies détectées précocement pourraient être stoppées ou mieux être prises en charge médicalement. Éviter la survenue de ces pathologies, c’est aussi éviter leurs complications, souvent bien plus dramatiques, et de plus en plus difficiles à soigner. Il est temps d’intégrer la prévention dans la politique de santé publique.
La prévention est aussi un enjeu majeur face au défi du grand âge bien connu de la ministre. Prolonger la durée de vie en bonne santé, c’est aussi repousser l’entrée dans la dépendance.
Le SML propose de :
Le SML appelle la ministre à engager au plus vite les négociations de la nouvelle convention médicale avec un investissement de 2 milliards d’Euros par an pendant 5 ans, qui doit permettre non seulement de moderniser l'exercice, mais surtout de revaloriser la médecine libérale pour restaurer l'attractivité du métier. La revalorisation du C à 45 euros est un préalable incontournable pour le SML.
Le SML invite la ministre à faciliter l'exercice coordonné avec les autres professionnels de santé notamment à travers l’ESCAP en cours de négociation avec la CNAM. Pour avoir un effet immédiat, ce dispositif doit être étendu sans passer par la case expérimentation.
Le SML, syndicat exigeant et force de proposition, est prêt à relever avec le gouvernement les défis urgents de l’accès aux soins, de l'autonomie et de la prévention.