Edito du Président du SML

Numéro(s) unique(s)




Deux tribunes parues dans Le Monde et le Journal du dimanche créent un nouveau rebondissement inattendu sur le sujet du numéro unique en santé.

Le Gouvernement s’est enlisé sur ce dossier, qu’il ne tranche pas de peur d’être pris entre les tenailles des querelles entre les rouges et les blancs, et entre les libéraux et les hospitaliers.


La crise sanitaire a montré que diriger tous les appels vers le 15, au printemps 2020, avait provoqué une saturation des services d’urgence et un allongement des délais de réponse. Dans le même temps, l’expérimentation du 116 117, inscrit dans la loi Touraine de 2016, a permis de démontrer dans trois régions, dont le Grand Est, qu’il permettait de flécher les demandes de soins urgents, mais non vitaux, vers les libéraux en cabinet sans oublier SOS Médecins. Ce numéro d’appel unique des soins de ville a permis de réduire la congestion des Urgences. En outre, ce numéro est le passeport indispensable du futur SAS.


C’est pourquoi un numéro unique pour l’accès aux soins non vitaux urgents est une bonne solution. Et rien n’empêche un numéro unique pour les urgences vitales, et rien n’empêche non plus un numéro unique d’appel urgent des secours.


La seule exigence pour les médecins libéraux consiste à rendre plus visible l’accès à une prise en charge des soins non vitaux en ville. Le 112 (ou n’importe quel autre numéro !) et le 116 117 peuvent parfaitement cohabiter. L’expérimentations des différents scenarii décidée dans la loi « Pompiers » va permettre de montrer une fois de plus tout l’intérêt du 116 117.

 


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