Edito du Président du SML

Atterrissage urgent




Le manque de personnel, avec la multiplication des départs et des arrêts maladie, conduit les services d’urgence hospitaliers à se poser enfin les bonnes questions. La régulation de l’accès aux urgences fait son grand retour.

Cela fait des années que nous le disons et le proposons. Pas parce que ça nous ferait plaisir, mais parce que c’est du bon sens. En dehors des urgences vitales, l’accès « open bar » aux services d’urgences, gratuitement ou presque, crée un appel d’air auprès de patients enclins à une forme de consumérisme ou tout simplement anxieux. Il ne s’agit pas de leur adresser des reproches. Les hôpitaux y ont trouvé leur compte puisque chaque passage aux urgences faisait rentrer des financements.


Il aura donc fallu que les urgences hospitalières se retrouvent dos au mur pour qu’enfin on reparle de réguler l’accès aux Urgences. Les médecins libéraux sont prêts à le faire, mais eux aussi ont besoin d’y trouver leur compte et d’être correctement rémunérés pour cela. Et sans doute va-t-on se rendre compte que le numéro national dédié, le 116 117, pour accéder aux soins de ville non programmés est, lui aussi, utile pour soulager les urgences hospitalières.


L’essentiel est d’atterrir sur le terrain des solutions pragmatiques et efficaces.

 


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