Edito du Président du SML

L’appel du 18 juin




Matin, midi et soir, on nous rebat les oreilles avec la crise des Urgences. Celle-ci est réelle, mais le message que certains, comme le président de la Fédération des Hôpitaux de France (FHF), font passer à cette occasion, accusant les médecins libéraux, est inacceptable.

Franchement, ça suffit !


Non, les médecins libéraux ne sont pas responsables des décisions désastreuses des gouvernements successifs qui, pour contenir les dépenses de santé, ont jugé utile de réduire le nombre de médecins !


Non, les médecins libéraux ne sont pas démissionnaires face à la PDS. Mais dans la France des 35 heures et des RTT, comment ne pas comprendre qu’ils ne peuvent pas être sur la brèche 24 h/24 ?


Au SML, nous refusons que les médecins libéraux soient désignés coupables de tous les maux dont souffre notre système de santé !


Alors, avec tous les autres syndicats de médecins libéraux, au-delà de nos divergences de fond, nous avons répliqué en adressant une lettre ouverte aux Français. Car c’est bien nous, les médecins de ville, qui tenons le système à bout de bras.


Alors, si le gouvernement ne veut pas que le chaudron – qui est déjà en ébullition – éclate, il devra engager une réforme sérieuse avec des investissements à la hauteur. Et le président de la FHF, qui brigue un mandat de député en Seine-et-Marne devra s’engager à voter des moyens pour la médecine de ville avant de vouloir supprimer leur liberté d’installation ou de les contraindre à travailler 24 h/24 et 7 jours/7 !

 


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