Edito du Président du SML

Bon sang, que c’est lent…




Le Premier ministre vient d’avancer le couvre-feu à 18h00 sur l’ensemble du territoire, car la Covid-19 circule à nouveau partout. Encore une mesure de contrainte qui affecte notre économie, la vie sociale de notre pays et désespère notre jeunesse ! Et rien ne dit qu’un nouveau coup de frein ne sera pas donné en février afin de restreindre les brassages de population pendant les vacances de février.

Concrètement, le Gouvernement tente de maintenir le pays sous cloche jusqu’à l’arrivée des quantités de vaccin permettant une vaste campagne de vaccination.

Après les pénuries de masques, de gel hydroalcoolique, de produits de réanimation, de gants… nous sommes à nouveau dans une situation de pénurie de vaccin. Et, là encore, le Gouvernement n’a pas assez anticipé. À force d’être tétanisé par les anti-vax, nous avons perdu du temps et la France est en retard sur les autres pays.

Si nous avions les doses en quantité suffisante, il serait facile de vacciner rapidement toute la population qui le souhaite. Mais au mieux la technocratie se noie, comme pour les masques, dans les contraintes logistiques.

Mettre rapidement un terme à ce jour sans fin est possible. Pour cela, il faut déjà permettre aux médecins de vacciner dans leurs cabinets avec le Moderna qui commence à arriver. Et ce serait d’autant plus pertinent que le Gouvernement vient de donner le feu vert à la vaccination des patients chroniques, de tous âges, sur décision du médecin traitant.

Dr Philippe Vermesch,
Président du SML


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