Edito du Président du SML

Pour trouver des solutions destinées à permettre aux hôpitaux en grave crise de passer l’été, le président de la République a confié une mission flash à l’un de ses lieutenants de la campagne électorale, le Dr Braun, président des Samu.

Le manque de personnel, avec la multiplication des départs et des arrêts maladie, conduit les services d’urgence hospitaliers à se poser enfin les bonnes questions. La régulation de l’accès aux urgences fait son grand retour.

Le Président de la Fédération hospitalière de France s’est lancé dans une croisade afin de convaincre de gouvernement de restaurer les gardes obligatoires pour les médecins libéraux et instaurer des mesures coercitives à l’installation.

Ça commence mal ! Les récents engagements pris par le président de la République de travailler davantage avec les organisations représentatives, ne seraient-ils pas arrivés aux oreilles du ministère de la Santé ? On peut se poser la question.

Certains ont tenté – et tentent toujours- de faire du secteur 2 une forme d’épouvantail qui serait un frein à l’accès aux soins. Je le dis clairement, c’est une erreur de jugement. Les dispositifs conventionnels (Optam et Optam-Co), avec la généralisation de la complémentaire santé pour tous les salariés, et le bon sens des praticiens, font qu’il n’existe quasiment plus d’obstacle à la solvabilisation des compléments d’honoraires.

Emmanuel Macron a été réélu président de la République. Les questions relatives à la santé ont été très présentes lors des débats de cette élection présidentielle. Nos concitoyens, qui sont aussi nos patients, s’inquiètent de la progression des déserts médicaux et souhaitent des solutions. Le statu quo n’est pas une option.

Le débat de l’entre-deux tours entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen n’a abordé que très rapidement la question de la Santé. L’entrée en matière proposée par les journalistes qui animaient le débat était l’hôpital et les déserts médicaux.

La santé, le pouvoir d’achat et les retraites sont au cœur des débats de la campagne de l’entre-deux tour de la présidentielle. Le rôle d’un syndicat n’est pas de faire de la politique ni de faire l’arbitre des élections, mais de représenter et défendre ses mandants.

Ce week-end est celui du premier tour de l’élection présidentielle. Le SML ne fait pas de politique, mais il a contribué au débat en versant des propositions concrètes pour redonner à la médecine libérale les moyens de répondre aux nouveaux besoins de soins des patients et renforcer ainsi l’accès aux soins.

Dans le cadre de l’Interpro des Libéraux de Santé que nous avons fondée avec 10 autres syndicats représentatifs des professions de santé libérales, nous avons écrit notre proposition de loi pour réformer les soins de ville.

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