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Brigitte Bourguignon, ministre en charge de l’Autonomie, rappelle le rôle du médecin généraliste « dans le parcours d’autonomie »
Interviewée par Le Généraliste, la ministre chargée de l’Autonomie, Brigitte Bourguignon, rappelle la place des médecins de famille dans le suivi des personnes âgées et dans le maintien de celles-ci dans leur domicile.
Entre le départ à la retraite et la perte d’autonomie, « il se passe des choses », dit-elle, estimant « qu’il faut travailler sur tout ce qui fait le parcours ». Dans ce qu’elle appelle « l’approche domiciliaire », le médecin généraliste à un rôle déterminant, assure-t-elle, notamment pour détecter les signes précurseurs de la perte d’autonomie, mais aussi pour retarder cette perte d’autonomie. « Pour moi, la médication nécessaire entre le domicile et l’Ehpad, c’est le médecin qui peut être prescripteur de tous les intervenants qui viennent à domicile…. ». Interrogée sur la revalorisation des visites, la ministre déléguée auprès du ministre de la Santé ne se prononce que sur l’importance desdites visites pour le suivi des personnes âgées.
Brigitte Bourguignon évoque le rôle de la télémédecine, la nécessité de « recréer de l’attractivité pour la médecine », en particulier « la médecine de proximité ». Elle n’oublie pas qu’elle a été l’un des quatre députés à porter l’amendement sur le sport sur ordonnance, sport qu’elle continue de prôner comme un élément important pour retarder la dépendance.
Le SML espère que les bonnes intentions de la ministre ne se perdront pas en route. C’est au médecin qu’il revient de piloter le parcours de soins des patients pour favoriser leur maintien dans l’autonomie.
