Les articles du SML

L’allongement des délais d’accès à l’IVG en question




L’Assemblée nationale a examiné en deuxième lecture la proposition de loi visant à allonger les délais d’accès à l’interruption volontaire de grossesse de 12 à 14 semaines (16 semaines d’aménorrhée).

Elle donnerait également la possibilité aux sages-femmes de pratiquer des IVG chirurgicales. Le texte divise, y compris au sein même de la majorité. Par ailleurs, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) souligne la complexité du geste chirurgical à 16 semaines d’aménorrhée, faisant courir le risque de lésions définitives responsables d’accouchements prématurés ultérieurs. A l’inverse, l’association nationale des centres d’IVG et de contraception soutient ce projet de réforme, arguant que la moitié des femmes découvrent leur grossesse en dehors des délais légaux. Compte tenu des nombreux amendements et de l’opposition du Sénat, le texte a peu de chances d’être adopté avant la fin de l’actuelle législature.


Le SML reste très fermement opposé à ce que les sages-femmes pratiquent l’IVG chirurgicale. Une fois encore, ne leur en déplaise, et quitte à prendre une nouvelle volée de bois vert, les SML rappelle que les sages-femmes ne sont ni médecins ni chirurgiens.

 


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