Les articles du SML

Aptitude à la conduite : des règles plus lisibles




Un arrêté publié au Journal officiel du 3 avril fait évoluer les règles qui régissent le droit de conduire des personnes atteintes de certaines pathologies. Elles tiennent compte des évolutions scientifiques et techniques, notamment de la possibilité d’aménager les véhicules et d’appareiller les conducteurs.

Désormais, les diabétiques sous traitement non hypoglycémiant ne sont plus astreints à une visite médicale tous les cinq ans. « Seuls les conducteurs sous traitement avec un risque d’hypoglycémie devront se soumettre à un contrôle médical périodique. » En revanche, certaines pathologies demeurent incompatibles avec la conduite : l’épilepsie, les problèmes de vision importants, les troubles cognitifs et les pathologies cardiaques les plus lourdes ainsi que les troubles causés par l’addiction à l’alcool et aux produits stupéfiants. Les conducteurs diagnostiqués comme atteints d’Alzheimer sont eux aussi écartés de la possibilité de conduire. « Quant aux patients atteints de troubles cognitifs, l’incompatibilité de la conduite varie selon l’aggravation de la maladie déterminée par le gériatre ou le gérontologue qui donnera un avis au médecin agréé. »


Un autre arrêté prolonge la limite d’âge des médecins agréés pour le contrôle médical de l’aptitude à la conduite, cette limite passant de 73 à 75 ans.

 


Retourner en haut