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Complications : l’accès au secteur 2 entravé pour les Docteurs juniors
Alors que la première promotion des Docteurs juniors s’installera dans quelques mois, ces jeunes médecins rencontrent des difficultés pour s’enregistrer auprès des Caisses primaires d’assurance maladie. Cette dernière sème les obstacles sur leur chemin et tente ainsi une forme de dissuasion passive pour les empêcher d’exercer en secteur 2.
Pourtant, la réforme du 3e cycle des études de médecine, rend accessible le secteur 2 aux jeunes médecins qui ont validé la phase 3, dite de consolidation, en ayant exercé une année comme docteur junior, puis qui ont effectué une année supplémentaire comme assistant des hôpitaux.
« Bien qu’ils remplissent ces conditions, plusieurs jeunes médecins dans différents départements de France, se voient bloqués dans l’accès au secteur 2 », alerte le syndicat Jeunes médecins. Les CPAM se retranchent derrière la Caisse nationale, laquelle n’aurait pas pris de « position officielle » sur ce sujet.
Le SML est totalement solidaire des jeunes médecins dans cette affaire, et s’étonne de l’attitude des CPAM alors que les textes sont pourtant clairs sur le sujet. A moins que la CNAM veuille, une fois de, plus freiner l’accès au secteur 2 en semant d’embuches le parcours d’installation des jeunes. Ce serait un non-sens en pleine pénurie de médecins libéraux. Le SML appuie sans réserve le syndicat Jeunes médecins dans ce dossier et propose même d’aller plus loin. Le SML suggère que tous les jeunes médecins qui s’installent dans un territoire sous-médicalisé, puissent accéder au secteur 2 lorsqu’ils réunissent les conditions, et pour tous les autres, que la CNAM leur ouvre un contrat spécifique qui leur confèrerait la possibilité de facturer des compléments d’honoraires. Offrir une meilleure rémunération est un des principaux leviers pour restaurer l’attractivité de l’installation en libéral, et ainsi augmenter l’accès aux soins. Cela fait longtemps qu’on le dit. Il serait temps que le gouvernement passe à l’acte !
