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À Tours, les gardes en nuit profonde n’attirent pas les volontaires
Depuis le 24 avril, l’association SOS Médecins de Tours ne peut plus assurer la permanence des soins en nuit profonde, faute d’effectifs suffisants.
Sur les dix généralistes qui se relayaient, deux sont partis. L’association a donc choisi de se concentrer sur le développement des consultations de soins non programmés et sur la tranche horaire 20 heures-minuit, d’autant que les appels de la population en nuit profonde étaient rares. Du coup, le comité départemental de l’aide médical urgente, de la permanence des soins et des transports sanitaires (CODAMUPS) qui rassemble l’ensemble des acteurs réfléchit à une alternative. À la demande du préfet, l’agence régionale de santé avait accepté d’augmenter le forfait qui était de 180 euros pour toute la nuit à 400 euros pour la tranche 20 heures-minuit et 700 euros pour la tranche minuit-8 heures. Malgré cela, les volontaires ne se bousculent pas. L’augmentation de la violence visant dernièrement des médecins de SOS n’y est peut-être pas pour rien.
Le SML rappelle que la PDS doit devenir réellement attractive, avec de garanties pour la sécurité des effecteurs et le financement d’un repos compensateur pour les gardes en nuit profonde.
