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La nouvelle ministre de la Santé se prononce pour « un nouveau pacte entre l’hôpital et la médecine de ville »




La nouvelle ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, connaît déjà le ministère puisqu’elle était auparavant ministre déléguée auprès d’Olivier Véran, en charge de l’Autonomie. Lors de la passation de pouvoir, elle a rappelé l’action de son prédécesseur : la suppression du numerus clausus, le Ségur de la Santé, le 100 % Santé, la gratuité de la contraception jusqu’à 25 ans, le doublement des maisons de santé ou encore le plan de lutte contre l’endométriose.

Elle a énuméré ses priorités, à savoir la prévention – qui figure d’ailleurs dans l’intitulé de son ministère –, l’accessibilité aux soins et la lutte contre la désertification médicale, le renforcement de l’hôpital et, dans l’immédiat, la gestion de la pénurie de médecins prévisible pour cet été. La ministre a également esquissé une méthode. « Les solutions se construisent territoire par territoire avec les élus, les citoyens et les acteurs de santé », a-t-elle assuré, « Nous devons rendre l’hôpital plus humain, avec moins de charges administratives pour les soignants et créer un nouveau pacte entre l’hôpital et la médecine de ville. » Son premier « geste » a été la visite d’une maison de santé pluridisciplinaire à Gauchin-Verloingt dans la Pas-de-Calais où elle est candidate à sa réélection comme députée.


Un pacte entre l’hôpital et la médecine de ville est sans doute utile, mais plus encore le SML souhaite sinon un pacte, mais surtout un geste fort en direction des médecins libéraux. Ces derniers ont subi un démantèlement sans précédent de leurs compétences avec Olivier Véran, ce qui a accentué la crise des vocations avec de nombreux jeunes diplômés qui ont changé de profession après l’obtention de leur diplôme. C’est pourquoi le syndicat a invité la ministre à restaurer l’attractivité du métier à travers une nouvelle convention médicale très ambitieuse, dotée d’un investissement de 2 milliards d’euros par an pendant 5 ans.

 


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