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Monkeypox : ce qu’il faut savoir des vaccins




Il y avait, au 30 mai dernier, 17 cas de variole du singe confirmés en France. La Haute autorité de santé (HAS) a recommandé la vaccination antivariolique aux adultes exposés. On sait en effet que la vaccination contre la variole humaine protège également contre la « monkeypox ».

La HAS recommande deux vaccins qui, contrairement à ceux des deux premières générations, comportent assez peu d’effets indésirables graves : Imvanex et Jynneos. Il s’agit de deux vaccins vivants issus d’une même souche virale « hautement atténuée ». Leur administration se fait par voie sous-cutanée dans les quatre jours après l’exposition (au plus tard dans les 14 jours) suivi d’un rappel dans les 28 jours. Les deux produits contiennent les mêmes excipients et à peu près les mêmes traces résiduelles potentielles. Il convient donc de rechercher des antécédents d’hypersensibilité à ces composants. De même, leur administration est à éviter en cas de « maladie fébrile aiguë sévère (fièvre élevée) ». Enfin, les sujets atteints de dermatite atopique développeraient « davantage de symptômes locaux et généraux après vaccination ».


Si les deux produits sont semblables, leurs conservations ne le sont pas. Après décongélation, Jynneos doit être utilisé plus rapidement : sous 12 heures contre 8 semaines pour Imvanex, si la conservation se fait à l’abri de la lumière entre 2 °C et 8 °C.


Le ministère de la Santé assure que ces vaccins sont déjà disponibles en France et que « les stocks sont là ». L’Union européenne, de son côté, prépare des achats groupés.

 


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