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Santé, vieillissement, handicap : les annonces de la Première ministre lors de son discours de politique générale
Lors de son discours de politique générale, la Première ministre, Élisabeth Borne, a consacré une dizaine de minutes à la santé, insistant sur la prévention, évoquant l’offre de soins dans les territoires et l’égalité des chances.
Cap sur la prévention
Lors de son discours de politique générale, la Première ministre, Élisabeth Borne, a consacré une dizaine de minutes à la santé, insistant sur la prévention, évoquant l’offre de soins dans les territoires et l’égalité des chances. La prévention, a-t-elle développé, « ce sont des campagnes de santé publique, les dépistages et les bilans de santé aux moments clefs de la vie ». Une déclaration à laquelle le SML souscrit entièrement, heureux d’y retrouver ses propositions. Au-delà, a poursuivi la cheffe du gouvernement, « ce doit être une vision de toutes les politiques publiques », incluant la qualité de l’air, l’habitat et les conditions de vie. Et de citer, parmi les principaux déterminants de la santé, les inégalités sociales.
Soutien aux soignants
Élisabeth Borne a également évoqué la question du manque de professionnels de santé et la nécessité de « soutenir nos soignants ». Plus généralement, elle a évoqué les pistes que compte suivre le gouvernement : le renforcement de l’attractivité des métiers, l’allègement de la charge administrative des soignants, le renforcement de la coopération entre professionnels de santé, l’innovation et la construction d’une offre de santé adaptée à chaque territoire. « Dès septembre, a-t-elle annoncé, des concertations seront lancées, partout en France, avec un objectif clair : lutter contre les déserts médicaux par une meilleure coordination entre les acteurs, entre la ville et l’hôpital, entre le public et le privé ».
Grand âge
Concernant le grand âge, la Première ministre ambitionne de « donner aux personnes âgées la capacité de vieillir sereinement », invitant les conseils départementaux à bâtir « un service public efficace ». « Nous devons construire des liens plus forts entre établissements et domicile, créer des Ehpad hors les murs pour une prise en charge toujours plus adaptée à chaque situation ». Le médico-social devra « relever le défi de l’attractivité » afin de recruter « 50 000 infirmiers et aides-soignants d’ici 2027 ». Le SML reste sceptique sur la capacité des Ehpad à se projeter à domicile alors qu’ils sont en pleine tourmente après les révélations de l’affaire ORPEA.
Enfin, Élisabeth Borne a annoncé la tenue d’une conférence nationale du handicap au début de l’an prochain.
