Communiqués de presse du SML

Premier ministre, Monsieur Attal : un grand oral mitigé sur la santé !




Si la « taxe lapin » est largement attendue par le SML, encore faudrait-il que les médecins en soient les bénéficiaires ! Les rendez-vous non honorés retardent la prise en charge de patients qui auraient pu prendre ces créneaux, et constituent une perte pour les médecins. Si nous étions avertis suffisamment à l’avance nous pourrions réattribuer ces rendez-vous, y compris aux soins non programmés !

Allez chercher activement des médecins à l’étranger ? Voilà qui va sûrement nous attirer la sympathie des pays qui ont formé ces médecins ! Une bonne manière d’aggraver la situation sanitaire de ces pays, déjà plus dégradée que celle de la France la plupart du temps !

 

ET NOUS SOMMES RENDUS À LA 17ème place grâce aux lois de santé parues depuis l’an 2000, en contradiction avec les propositions des médecins libéraux !!!

 

« Régulariser ces médecins » : le détournement de ces médecins deviendrait donc pérenne. Cela suppose deux préalables : que leurs compétences leur permettent de soigner les pathologies présentes en France avec les standards français (il faut le vérifier avant qu’ils n’exercent), et s’ils sont compétents qu’ils soient payés au même tarif que les médecins Français.

Faire revenir les Français ayant fait leurs études de médecine à l’étranger est une bonne mesure, n’oublions pas combien d’étudiants ont été recalés des études de médecine avec de bonnes notes du fait du numerus clausus !

 

La garde obligatoire pour les médecins libéraux aurait deux conséquences dramatiques : faire « déplaquer » les médecins retraités actifs et dissuader la jeune génération de s’installer tant qu’elle a des problèmes de garde d’enfants ! Qui plus est, actuellement 95 % des secteurs sont pourvus en semaine et 96 % le weekend. Ceux qui ne le sont pas posent des problèmes d’insécurité, ou les appels y étaient si rares que la garde a semblé inutile, les urgences pouvant les prendre en charge.

 

Le SML a de vraies solutions aux problèmes d’accès aux soins : il serait temps de les prendre en compte.


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