Communiqués de presse du SML

Alerte aux médecins libéraux !




Le SML a pris acte de la décision de la caisse de stopper toutes augmentations des tarifs des médecins libéraux au 1er juillet suite à l’intervention du comité d’alerte. Cependant, aucune concertation préalable n’est intervenue sur ce sujet entre la Cnam et les syndicats représentatifs qui ont été mis devant le fait accompli. La Caisse fait stagner les tarifs des spécialités pourtant identifiées comme les plus en souffrance que sont la pédiatrie, la gynécologie, la psychiatrie et l’endocrinologie. Les revalorisations viendraient au 1er janvier 2026 : Il faut croire que la santé mentale et la santé materno-infantile ne seraient pas si prioritaires !

La réalité est que le système est à bout de souffle et qu’il est impératif d’ouvrir le secteur 2 à tous puisque visiblement la caisse d’assurance maladie ne pleut plus apporter la solvabilité des actes pourtant indispensables aux soins de la population.

 

Devant cette rupture dans le calendrier conventionnel signé de part et d’autre, le SML conseille aux médecins de secteur 2 qui sont en OPTAM ou OPTAM-CO de sortir de ces options.

 

Pour les médecins de secteur 1, nous mettons en place des formations pour apprendre à optimiser les cotations.

 

Par ailleurs, il faut constater que beaucoup d’arrêts de travail sont issus des hôpitaux publics mais que seuls les médecins libéraux vont payer le prix le 1er juillet. L’outil acté par la caisse dans la convention « SOS IJ » qui permettrait aux médecins de gérer les arrêts de longue durée en collaboration avec les médecins conseils n’a toujours pas été mis en place.

 

En conséquence, le SML demande aux médecins libéraux d’appliquer les consignes suivantes :

 

-  Sur tout arrêt de travail inscrire « Document administratif soumis à l’approbation du médecin conseil »

-  Sur les ordonnances et en cas de pénurie de médicament inscrire la mention « Votre médecin fait au mieux compte tenu de la pénurie des médicaments dont il n’est pas responsable »

 

Le SML se réserve la possibilité d’appeler d’autres moyens d’action comme l’arrêt de toute télétransmission des consultations et soutient le mouvement interprofessionnel du 1er juillet.

 


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