Edito du Président du SML

Vaccination : retour à la ville




Le président de la République l’a redit, ce jeudi 16 septembre, devant les cadres de l’U2P* « le pass sanitaire n’est pas un objectif en soi », indiquant qu’il pourrait être mis de côté dans les territoires à mesure que l’épidémie recule.

Pour tourner la page de la pandémie, la médecine de ville est replacée au centre de la stratégie vaccinale. En effet, le 1er octobre, le vaccin Pfizer sera enfin mis à la disposition des cabinets de médecine libérale. Il était temps, car les médecins sont les mieux placés – on ne le dira jamais assez – pour convaincre les patients de se vacciner.


Concernant l’obligation vaccinale faite aux soignants, qui est entrée en application depuis le 15 septembre, celle-ci est logique et déontologique. Il appartient à chacun de tracer son sillon, mais je reste convaincu que c’est aux soignants de montrer l’exemple. Du reste, le fait que 95 % des soignants libéraux soient vaccinés en témoigne.


Le Conseil national de l’ordre des médecins a mis en garde nos collègues récalcitrants à la vaccination face à un risque de sanction ordinale. Chacun doit prendre ses responsabilités.


Et même si nous déplorons les retards à l’allumage et les erreurs de stratégie vaccinale parfois hésitante, la vaccination, seule, nous permet d’envisager le bout du tunnel de cette pandémie meurtrière qui, il faut le rappeler, a conduit au décès de plusieurs de nos confrères médecins.


Les médecins libéraux doivent montrer leur engagement aux patients et à la Nation en prenant en mains la gestion de la campagne de rappel qui s’ouvre.

 


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