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Ce que révèle la ROSP de la pratique




Le bilan qu’en fait la CNAM montre qu’une « grande majorité d’indicateurs » sont orientés à la hausse et témoigne d’« un investissement renforcé des médecins libéraux sur les objectifs de santé publique ».

Ainsi, le dosage d’HbA1C pour les patients diabétiques progresse « significativement ». Les deux autres indicateurs relatifs au diabète restent stables. L’indicateur de dépistage de la maladie rénale chronique chez les patients hypertendus s’améliore également. En ce qui concerne la prévention, les deux items relatifs à la grippe sont moins bons que l’an dernier, mais restent à un niveau supérieur à ce qu’ils étaient avant la crise. Le dépistage du cancer colorectal est « très bien orienté », alors que ceux du cancer du sein et du cancer du col ne s’améliorent que très légèrement. La prévention des patients âgés sous psychotropes dépasse l’objectif fixé tout comme l’antibiothérapie. Mais l’item benzodiazépine reste en-deçà. Enfin, en ce qui concerne le recours aux génériques, le tableau est contrasté : positif pour les anti-dépresseurs, moins positif pour les statines et les autres traitements. La prescription de biosimilaires de l’insuline glargine connaît une bonne progression.


La ROSP fait l’objet de critiques qui semblent entendues par l’assurance maladie. Un groupe de travail a été lancé pour voir qu’elles pourraient en être les évolutions. Celles-ci se traduiront dans la négociation de la nouvelle convention. « Tout est ouvert sur la structure, le nombre d’indicateurs, les volets… », a dit récemment le directeur de l’assurance maladie, Thomas Fatome.

 


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